Non bien sûr !
Avant tout, qu’est ce qu’une Ppe ?
Les personnes qui exercent, ou ont cessé d’exercer depuis moins d’un an, des fonctions politiques, juridictionnelles ou administratives pour le compte de la France, d’un État étranger ou d’une organisation internationale, ainsi que leurs proches.
La réglementation européenne en matière de lutte contre le blanchiment, transposée en droit français, distingue une catégorie spécifique de clients et impose aux organismes assujettis de mettre en œuvre des obligations de vigilance spécifiques (dites « complémentaires ») lors de leurs relations d’affaires avec des Ppe.
Alors, produire une liste de personnes politiquement exposées, … ça demande quoi ?
Pas mal de choses en fait ! Déjà de bien étudier les lignes directrices ppe 🙂
- Inventorier l’ensemble des sources publiques, les sociétés, institutions et organismes dont les membres répondent à la définition de Ppe
- Connaître toutes les sources d’open data ou de transparence politique sur le bout des doigts
- Et cela … pour tous les pays et pour toutes les institutions internationales qui produisent une information publique fiable
- Remonter les informations, les ordonner et les structurer en un tout cohérent
- Suivre les mouvements de chacune des sources, vérifier chaque changements grâce à des outils comme visualping ou pagescreen (il y en a plein d’autres)
- Croiser, croiser et recroiser les données, identifier les écarts, corriger, ajuster, croiser encore
Contrôler la liste de personnes politiquement exposées
- Trouver les relatives et les relations d’affaires sur … 🙂 bah oui on va donner tous nos trucs
- Rester sur le périmètre de la définition pour apporter de la valeur et ne pas submerger les utilisateurs d’alertes pas toutes pertinentes. Oui ça c’est vraiment quelque chose de sous estimé
- Rester dans le cadre du rgpd
Et j’en oublie beaucoup … 🙂
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